Comme tout projet, les projets informatiques doivent passer par différentes phases afin de se dérouler dans les meilleures conditions possibles. En effet, bien avant de commencer à écrire des lignes de code il est important de bien cadrer le projet et d’avoir préparé différents éléments. Nous allons détailler ces différentes phases ici.
Pour commencer, il est important de correctement recueillir le besoin pour le prestataire informatique et d’exprimer correctement le besoin pour le client. Afin de faciliter la transmission d’informations, la rédaction d’une note de cadrage est impérative au début du projet. Celle-ci doit comprendre :
• Le résumé du projet afin de déterminer son périmètre
• Le contexte de l’entreprise cliente
• Les enjeux et objectifs du projet
• Les livrables à fournir
• Un premier planning prévisionnel
Tous ces éléments permettent de cadrer le projet et ainsi de garder pour vous et votre interlocuteur la même compréhension de ce dernier dès le départ.
Une fois la relation contractualisée, le travail préparatoire peut alors commencer il est alors pertinent suivant les cas de réaliser un « benchmark » ou comparatif des différents concurrents déjà présents sur le marché. Le rassemblement des considérations marketing et graphiques permettent de s’assurer de développer un produit en accord avec les aspirations marketing et la charte graphique du client.
Afin de rassembler ces éléments, il est intéressant de créer dès maintenant un cahier des charges.
Grâce à tous les éléments précédant, il devient facile de créer les différents éléments visuels de l’application c’est-à-dire :
• Le zoning, un dessin sommaire de l’application permettant de placer les éléments
• Le voyeur Frame, schématisation plus précise des éléments de leur position et leur taille
• Enfin, les maquettes, représentants à la quasi-exactitude le rendu final de l’application
Au cours de ce travail de visuels il est nécessaire de définir aussi l’arborescence de l’application. C’est-à-dire le cheminement pour aller d’une page à une autre.
Pour finir, il s’agit de rédiger les spécifications fonctionnelles et techniques qui se traduisent par une liste des fonctionnalités présentes dans l’application finale et des choix techniques réalisés pour s’assurer du bon fonctionnement de l’application.
Une fois tous ces éléments rédigés, notre cahier des charges est alors terminé.
Si l’application comporte du contenu rédactionnel il est intéressant de le rédiger en amont afin de pouvoir l’utiliser pour les maquettes et ainsi gagner du temps lors de la phase de production.
La phase de production se sépare en 3 différentes parties, la première étant le développement de la partie « frontend ». Cette partie consiste à développer tout l’aspect visuel de l’application, c’est ce que l’utilisateur voit. Par convention, pour les applications responsives, c’est-à-dire qui s’adaptent à la taille de l’écran, il est pertinent de commencer par le visuel sur téléphone mobile et ensuite de passer aux écrans plus grands.
Dans un second temps nous allons développer la partie « backend ». Ceci correspond au moteur de l’application, tout ce qui est invisible par l’utilisateur mais qui est nécessaire au bon fonctionnement. C’est souvent la plus grosse partie du travail.
Pour finir, il est nécessaire de mettre en ligne l’application afin que tout le monde puisse y accéder. De plus, cela permet de tester sur plusieurs périphériques et alors de corriger les derniers bugs potentiels.
Même si l’application est en ligne, le travail n’est pas pour autant terminé, l’application rentre dans sa phase d’exploitation. Il faut alors surveiller constamment application pour vérifier qu’elle est toujours opérationnelle et accessible au plus grand nombre, c’est ce qu’on appelle le maintien en condition opérationnelle.
De plus, pour pallier les éventuels problèmes et remettre l’application en ligne le plus rapidement possible, il est nécessaire de réaliser des sauvegardes régulièrement. Enfin il faut tester le bon fonctionnement de ces sauvegardes afin d’être sûr que celle-ci ne soit pas corrompu.